Junko Tabei – Celle qui a osé gravir ce que l’on disait inaccessible

Il y a des femmes qui s’élèvent. D’autres qui s’élèvent malgré tout.

Et puis il y a Junko Tabei — celle qui, au sommet du monde, a prouvé qu’aucune montagne n’est plus haute que la volonté d’une femme libre.

Une petite fille qui rêvait de montagnes… dans un monde qui la voulait discrète

Née au Japon en 1939, Junko est fragile, discrète, d’apparence douce.

Rien qui ne prédisposait cette femme, mère de famille et passionnée de poésie, à devenir une pionnière de l’alpinisme mondial.

Et pourtant…

Le 16 mai 1975, elle devient la première femme à atteindre le sommet de l’Everest.

Et quelques années plus tard, la première femme à avoir gravi les sept plus hauts sommets de chaque continent.

Mais pour elle, ce n’était pas un concours.

C’était une quête intérieure.

Là-haut, on est toutes égales

Lorsqu’on lui demandait si elle était fière d’être la “première femme”, elle répondait simplement :

“Je ne fais pas ça pour être la première. Je fais ça parce que j’aime les montagnes.”

Junko n’a jamais cherché la reconnaissance.

Elle cherchait la vibration de l’altitude, le silence sacré des cimes, l’élan de dépassement de soi.

Une vie d’engagement silencieux

Après l’Everest, elle aurait pu s’arrêter là.

Mais elle a continué. Grimpant, toujours.

Mais aussi : enseignant, militant, organisant des expéditions féminines pour ouvrir la voie aux autres.

Elle a même créé des clubs de montagne pour femmes, dans un Japon où l’alpinisme était encore réservé aux hommes.

Junko, c’est l’âme de la persévérance

Pas de gloire tapageuse.

Juste une force intérieure tranquille, inébranlable.

Elle disait :

“Ne renonce jamais. Continue toujours d’avancer. Même lentement. Même toute seule.”

Ce qu’elle nous transmet

• La lenteur est puissante : l’ascension se fait pas à pas, avec le cœur.
• Tu n’as rien à prouver : grimpe pour toi, pour ta paix, pour ta lumière.
• Le sommet n’est pas un lieu — c’est une vibration.